Entre Deûle et Souchez
Située au centre et à égale distance de Carvin et de Hénin-Beaumont dans le sens nord-sud et de Harnes et Oignies dans le sens est-ouest, Courrières est cernée de trois côtés par le canal de la Deûle dans lequel se jette la Souchez. 

Une ville bercée de nature
Des découvertes de haches et des pointes de silex attestent d'une occupation humaine dés le néolithique. Le nom de la ville viendrait de corulus ou corylus : coudrier, (ancien nom du noisetier) ce qui aurait donné d'abord Coorerise puis dans divers documents Currierum, Courieraie, Kourieres, Courières, Courier, Courrièrres et enfin Courrières. 

L'histoire de l'Eglise Saint Piat
En 1002, avec la constitution du château par Anselme 1er Comte de Lens et de St Pol, le hameau devint un bourgin dépendant de 200 habitants. En 1532, Jean de Montmorency, Seigneur de Courrières, avec l'aide financière de Charles Quint, fit édifier l'Eglise St Piat dont la tour, classée, et la nef de gauche existent toujours. Courrières traversa sans trop de remous la Révolution et les changements de régimes qui suivirent. La guerre de 14 -18 causa quelques dégâts aux habitations mais c'est en 1940 que la ville fut gravement meurtrie. 

Courrières pendant la seconde guerre mondiale
En mai 1940, une division SS mit le feu au village et exécuta sommairement 45 otages. L'église fut aussi incendiée et l'Hôtel de ville, rue Jean Jaurès, détruit. L'édifice religieux fut reconstruit et agrandi en 1965 après la construction, en 1962, du nouvel Hôtel de ville situé Place Jean Taillez. 

Quelques personnalités célèbres, originaires de Courrières. 
Citons Jules Breton ( 1827 - 1906 ), "peintre de la vie paysanne", qui fut l'objet en 2002 d'une rétrospective au Musée des Beaux Arts d'Arras avec des toiles issues des plus prestigieuses collections d'Europe et d'Amérique. Ajoutons que son père Marie Louis, son oncle Boniface, ses frères Emile ( peintre lui aussi ) et Louis, furent tous maires de Courrières. 
 

Son développement économique.
Courrières fut essentiellement agricole jusqu'en 1692, année de l'implantation de la culture du lin. En 1849, les hommes devinrent mineurs, briqueteurs et les femmes, sarrautières pour les habiller. La concession minière accordée en 1852 s'étendait sur 12 communes et prit le nom de "concession de Courrières". 

Ceci explique que Courrières reste attachée ( improprement ) à la catastrophe minière de 1906. La 2ème moitié du XXème siècle a vu la disparition de nombreuses industries laissant derrière elles des terrains à l'abandon et des friches industrielles. 

Courrières a pris résolument le parti de la qualité de vie en créant des espaces de reboisement et mis en place une politique ambitieuse de logements et d'aménagements urbains. Le Commerce occupe une grande place et couvre pratiquement tous les besoins des habitants. Le marché très fréquenté du mercredi matin fait des rues Breton et Basly le coeur de la commune. 

De 5000 habitants à la fin de la guerre en 1940, la population Courriéroise approche aujourd'hui les 11000 habitants et bénéficie de l'animation permanente des nombreuses associations sportives, culturelles et autres. Monsieur Christophe Pilch est le Maire actuel de Courrières. Il a succédé le 30 Mars 2003 à Monsieur Albert Facon, Député de la XIVème circonscription. Monsieur Christophe Pilch est aussi Président de l'Agglomération Hénin-Carvin, Président de la SPL Delta, Président de Territoires 62 et de la SPL de l’Artois.